Les grands crus français affichent des tarifs exorbitants, mais des experts ont déniché des pépites abordables issues de coopératives.

Les amateurs de vin connaissent bien les noms prestigieux des grands crus français comme Petrus, Romanée-Conti ou Château Margaux. Mais pour s’offrir ces flacons d’exception, il faut débourser des sommes faramineuses. Un Petrus 2005 s’échange ainsi autour de 4 000 euros la bouteille, quand un Romanée-Conti 2010 peut atteindre les 20 000 euros. Des tarifs exorbitants réservés à une poignée de passionnés fortunés.

Pourtant, il est possible de déguster d’excellents vins français à des prix beaucoup plus raisonnables. C’est ce qu’a voulu démontrer Le Figaro en interrogeant plusieurs experts du vin, sommeliers et critiques. Leur mission : dénicher des pépites gustatives issues de caves coopératives, ces regroupements de vignerons qui mutualisent leur production. Bien qu’assimilés parfois à tort à de petits vins de table sans grand intérêt, certains vins de coopératives redoublent de qualité, tout en restant accessibles.

Parmi les experts sollicités par Le Figaro, on retrouve le sommelier Antoine Pétrus, distingué Meilleur Ouvrier de France pour son talent. Et au cours de sa dégustation, trois vins de coopératives ont particulièrement retenu son attention, dans des gammes de prix différentes.

Parmi les coups de cœur d’Antoine Pétrus, on retrouve tout d’abord un Banyuls de la Cave de l’Abbe Rous, la Cuvée Christian Reynal 2000. Ce vin doux naturel 100% Grenache, vieilli 8 ans en foudres et demi-muids avant un affinage en cave, est qualifié de « divinissime » par le sommelier. Noté 93/100, il séduit par ses arômes de pruneau, de fruits sombres et d’épices douces, avec une texture veloutée et une grande fraîcheur malgré son âge écrit Le Figaro. Il est proposé à partir de 40 euros tout de même.

Le Meilleur Ouvrier de France recommande également La Pompadour 2022 de la Cave de Castelmaure dans le Languedoc, une référence des Corbières depuis les années 1980, selon le quotidien. Même si ses cuvées préférées du sommelier restent celles de l’ère Vincent Pousson, ce millésime l’a particulièrement marqué par son élégance, confie-t-il à nos confrères. Noté 91/100 et vendu à partir de 10,90 euros, ce vin puissant et langoureux aux notes de cassis, d’épices et de vanille, mériterait encore quelques années de garde, précise-t-il.

Enfin, Antoine Pétrus a été séduit par Les Grandes Vignes 2022 des Vignerons d’Estézargues, un Côtes-du-Rhône nature sans défaut à prix imbattable. Créée en 1965 dans le Gard, cette coopérative propose un Cinsault-Grenache suave et flatteur aux notes de fruits noirs, d’épices et de jeune cuir. Une réussite notée 90/100, qui se décline aussi en blanc, à partir de seulement 7,50 euros apprend-on. Dans l’article du Figaro, d’autres experts ont été interrogés. ils proposent des viens compris entre 7,50 euros donc et jusqu’à 71 euros. Mais plusieurs références ne dépassent pas les 20 euros. L’article complet est à retrouver en cliquant sur ce lien (article payant).

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