Investir dans l’immobilier pourrait être la meilleure des choses à faire si l’on en croit les prévisions de l’Institut nationale de la statistique et des études économiques.

Etudiant, salarié, retraité… Bon nombre de Français peinent à trouver un logement en 2024. Dans la plupart des grandes villes, les demandes de location dépassent largement l’offre en logement. Pourtant, cette mauvaise nouvelle peut cacher une belle opportunité.

Si le nombre de locataires augmente, c’est parce que le nombre de ménages en France va exploser dans les prochaines décennies. Selon une étude de l’Insee, il devrait y avoir 4 millions de foyers supplémentaires en France d’ici 2050. Avec en moyenne 133 000 nouveaux ménages qui s’installent dans le pays chaque année. Une évolution en partie liée à une hausse de la démographie, et surtout à un décuplement du nombre de familles monoparentales et de personnes habitant seules.

Problème, le nombre de logements disponibles à la vente comme à la location n’augmente pas aussi vite. Deux phénomènes expliquent cela. D’une part, la construction de logements neufs devient de plus en plus rare (elle a été divisée par deux l’année dernière), réduisant de fait le nombre de logements. D’autre part, de moins en moins de logements peuvent légalement être mis en location.

En cause, une loi de 2021 limite drastiquement l’artificialisation des sols et donc le nombre de permis de construire délivrés. L’objectif est de diviser par deux le rythme d’artificialisation d’ici 2031 puis d’atteindre le « zéro artificialisation nette » en 2050. Résultat, les surfaces constructibles se raréfient et les parcelles à bâtir deviennent de plus en plus petites et chères. Conclusion : la demande va exploser dans les années à venir, et l’offre ne suivra pas. Une aubaine pour les personnes qui investissent dans l’immobilier ?

Par ailleurs, la mise en place généralisée des diagnostics de performance énergétique (DPE) va retirer des millions de logements du marché locatif, ce qui va raréfier encore davantage l’offre. Le DPE permet d’attribuer aux maisons et aux appartements une note allant de A à G, pour définir la qualité de leur isolation thermique. Les habitations classées F et G seront interdites à la location respectivement en 2025 et 2028. Puis ce sera le tour des logements notés E en 2034. En réaction, de nombreux propriétaires tentent de vendre leurs biens à défaut de pouvoir les mettre en location dans les années à venir.

Si la situation a de quoi susciter des inquiétudes, elle peut aussi être l’occasion de saisir de belles opportunités sur le marché immobilier. En effet, de plus en plus de logements sont mis en vente, faute de pouvoir être loués. Ainsi, les offres sont pour l’heure de plus en plus nombreuses sur le marché de l’immobilier. Une tendance qui engendre une baisse des prix des biens immobiliers sur le territoire.

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