Près de cinquante magasins sont présents dans toute la France.
Avec la rentrée scolaire qui approche, l’enseigne la moins chère de France est le lieu où faire des bonnes affaires : stylos, cahiers, accessoires de papeterie et petits équipements sont disponibles à un tarif défiant toute concurrence.
Le principe de « C’est deux euros » tient dans son nom même : absolument tous les articles sont vendus au prix unique de 2 euros, sans exception. Cette promesse commerciale, affichée dans l’intitulé de l’enseigne, constitue le cœur de leur stratégie depuis plus de trente ans. Dans un entretien à la Dépêche, Marc de Bisschop, le fondateur, explique que cette contrainte tarifaire les oblige à être « extrêmement rigoureux dans la sélection des produits et dans la gestion de nos charges ».
Pour maintenir des prix aussi bas, l’entreprise mise sur plusieurs leviers. Elle achète en gros volumes auprès d’importateurs et privilégie les achats d’opportunité, souvent à contre-courant du marché. Plus de 50% des produits proviennent d’Asie, mais l’enseigne fait également appel au déstockage européen et français quand c’est possible. La centralisation logistique à L’Union, près de Toulouse, avec un entrepôt de 6000 m², permet de mutualiser les coûts et de négocier au mieux avec les fournisseurs.

Ce qui fait que, dans les rayons de l’enseigne « C’est deux euros », on trouve un large éventail de produits du quotidien répartis en huit catégories principales. L’entretien ménager, les ustensiles de cuisine, la vaisselle, les produits de bien-être et de beauté, les articles de bricolage, les jouets et loisirs, la décoration et le textile composent l’offre de ces magasins atypiques.
L’histoire commence en 1993 à Toulouse, inspirée par les « dollar stores » américains que Marc de Bisschop avait découverts lors d’un voyage en Espagne. Lors du passage à l’euro en 2001, l’entrepreneur mise sur la pièce de 2 euros : selon lui, cette pièce deviendra la plus familière pour le public. Depuis cette date, l’enseigne n’a jamais dérogé à sa règle tarifaire, même face à l’inflation récente.
L’enseigne compte presque 50 magasins implantés dans les centres-villes des préfectures de province de plus de 100 000 habitants. On trouve des boutiques « C’est deux euros » à Paris, Toulouse, Montpellier, Lille, Bordeaux, Lyon, Dijon, Nancy, Poitiers ou encore Grenoble. Contrairement aux autres discounters installés en périphérie, cette chaîne privilégie les rues passantes et piétonnes pour toucher une clientèle urbaine, souvent sans voiture.
Chaque année avant l’été, l’enseigne organise des « journées jackpot ». Durant cet événement spécial, les clients peuvent tenter de remporter l’intégralité de leur panier en passant simplement en caisse. Ce système de loterie gratuite, organisé de façon aléatoire, fidélise la clientèle et crée un moment festif dans les magasins.