Alors que les métiers de la transaction immobilière occupent le devant de la scène et séduisent de plus en plus de jeunes, certains pans essentiels du secteur restent dans l’ombre. Maxime Orain, gestionnaire locatif passionné, pousse un coup de gueule salutaire : et si on donnait enfin à la gestion locative la place qu’elle mérite dans le paysage immobilier ?


Ce matin, je bois mon café tranquillou et je tombe sur un article du Monde. Titre : « L’irrésistible attraction des jeunes actifs pour les métiers de l’immobilier ». Je clique. Forcément, ça m’intrigue.

Et là, bim. Transaction, transaction, encore transaction. Le rêve d’indépendance, la liberté, les commissions à cinq chiffres. Comme d’hab, quoi. 

Mais alors la gestion locative ? Rien. Nada. Disparue du radar. On dirait que ce métier n’existe pas. Alors qu’on est des milliers à le faire tourner tous les jours. Franchement… Oui, c’est pas le job qui brille en vitrine. On ne signe pas des compromis, on ne pose pas en costard devant une maison vendue. Mais on est là. Partout. Tout le temps. À gérer les galères du quotidien. À rassurer. À régler. À prévenir. 

La vérité, c’est que notre métier n’est pas moins utile. Il est juste moins glamour. Mais sans nous, l’immobilier ne tourne pas. C’est aussi simple que ça. Alors ouais, l’immobilier attire. Tant mieux. Mais faudrait peut-être commencer à parler de tous les métiers. Même ceux qui ne claquent pas sur Insta.

Post de Maxime Orain

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